Je voudrais parler de cette envie de changer de corps. Cette envie de prendre possession du corps d’une femme. Je veux dire être psychiquement dedans. Faire un transfert d’âme pour ainsi dire. Pourquoi ? Et bien, je suis curieux par nature et j’adore le corps féminin. En fait, je voudrais savoir ce que c’est que d’avoir ses règles, de ressentir cette « douleur » à la poitrine quand une femme court. Mais, il n’y a pas que cela. Je pense qu’il y a d’autres raisons pour lesquelles je voudrais faire cet échange. En fait, j’en suis certain. Et ce sont des raisons « purement » sexuelles. Et c’est pourquoi il faut que le corps de la femme que je posséderais soit « parfait ».
Je serais une vraie salope qui ne penserait qu’à se faire sauter par tous les mecs mignons qu’elle croise. Mais il n’y a rien d’homosexuel là-dedans. Je n’ai pas envie d’avoir de rapports avec un homme si je suis un homme.
Et s’il n’y avait que les hommes que j’essaierais de séduire, mais aussi les femmes. Cela m’a toujours excité, deux femmes qui font l’amour. Et puis, il y a aussi les tenues vestimentaires. Je comprendrais pourquoi mes petites amies sont réticentes au fait de porter une jupe en plein hiver. Mais quel plaisir ce serait de porter des bas, porte-jarretelles, strings et tout ce que la lingerie fine peut offrir à une femme. Je ne sais pas quelle serait la première expérience à laquelle je me livrerai. Ce serait sûrement la tenue, très féminine assurément. Mais ensuite ?
Et si je racontais une histoire où je serais un homme qui se retrouve dans le corps d’une femme. Cet homme je le prénommerai Arthur et il lui arrive quelque chose de très inattendu…
Bonsoir, je suis Arthur. Ce que je vais vous raconter vous semblera sûrement farfelu. J’ai fait la connaissance de Déborah, une femme très étrange. Elle m’a affirmée qu’elle était une fée qui réalisait les souhaits les plus fous aux personnes qui osaient les réaliser. Le pire c’est qu’elle me l’a prouvé. Nous avons passé la nuit ensemble et elle n’arrêtait pas de changer de physique, si bien que j’ai « fait » l’amour aux plus belles femmes du show-biz. Je lui ai demandé pourquoi elle m’avait accordé cela, car je ne pense pas que ce soit un souhait particulièrement farfelu. Elle m’a répondu que c’était parce qu’au fond de moi j’avais un souhait à formuler qui en valait la peine. En effet, ce souhait était de devenir une femme. Elle me dit qu’il suffisait que je le lui dise et que paf me voilà femme. Que je pouvais choisir le physique simplement en me l’imaginant avant la transformation. Elle me certifia que cette expérience était sans danger, dans le sens où il n’y aurait aucun problème pour redevenir moi-même. Cette proposition, il faut le dire, me tritura les méninges. C’est pourquoi je ne tardais pas d’accepter. J’étais en vacances et donc point de vue boulot rien ne m’empêcher de le faire sur le champ. J’eus juste le temps de formuler mon souhait avant de m’évanouir.
Le lendemain matin je m’éveillais dans mon lit... dans le corps d’une femme. En voyant mes seins, mon cœur se mit à battre si fort que je crus qu’il allait exploser. Je posai les mains dessus pour estimer leurs fermetés. Dieu quelle sensation étrange, mais assez agréable. Les mamelons durcirent lorsque je les caressais du bout des doigts. Je touchais mon visage. « Dieu que la peau est douce » dis-je. C’est alors que j’entendis le son de ma voix. Qu’elle était sensuelle et féminine. Je décidai de me lever et d’aller voir à quoi je ressemblais. En m’asseyant sur le bord du lit, j’éprouvais un manque au niveau de l’entrejambe. J’écartais instantanément les jambes.
« Normal, me dis-je, le service trois pièce n’est plus là. Et quelle pilosité pubienne ! »
« C’est normal, me répondit Déborah qui avait lu mes pensées. Tu voulais savoir ce que c’était que d’être une femme. Et bien il va falloir t’épiler ma chère Vickye. »
Je lui lançai un regard stupéfait, elle me tendit un joli portefeuille. Les papiers qui s’y trouvaient étaient au nom de Vickye Diem. La jeune fille de la photo était superbe. Mais... mais c’est moi. Je me précipitais dans la salle de bains pour vérifier. Dans le miroir au-dessus du lavabo je vis le visage d’une beauté stupéfiante. Je restai là, mes grands yeux en amandes couleur améthyste grands ouverts par mon étonnement. Mes cheveux châtains clairs, parsemés de mèches blondes, ondulés tombaient sur mes épaules. Mon nez était petit et légèrement relevé. Et ma bouche était si belle que j’avais envie m’embrasser. Déborah se tenait sur le pas de la porte.
« Tu sais que tu as bon goût ma chère. Tu es vraiment ravissante, même si pour l’instant tu n’es pas très féminine. »
« Je n’ai pas l’intention de rester ainsi, je crois que je vais aller faire quelques achats. Tu m’accompagnes ? »
« Mais bien sûr. »
Je donnais un dernier coup d’œil dans le miroir, plein d’excitation. Je retournais dans ma chambre pour m’habiller.
Comme vous pouvez l’imaginer, je n’avais pas de sous-vêtements pour femme. J’enfilais un de mes slips, que je ne tardais pas à retirer à cause de la gêne qu’il me provoquait lorsque j’enfilais mon jeans. Je décidai donc de ne pas mettre de dessous. Évidemment mon pantalon fut un peu large, mais une fois mon blouson sur le dos, on ne voyait rien.
J’introduisis la clé dans la serrure et ce fut à ce moment-là que je me rendis compte que mes mains étaient à soigner.
« Ca fais parti du jeu », me dit Debbie.
« Et les règles, c’est pour quand ? »
« Tout de suite si tu veux. »
« Non ! ! ! Merci, je crois que je vais attendre encore un peu. Ca ferait beaucoup d’un coup. »
Je vérifiais si j’avais bien pris le portefeuille et descendit les escaliers, suivie de Debbie.
** J’interviens ici seulement pour préciser que lorsque je parlerai de moi, ce sera au féminin. Normal, vu les
circonstances. **
Debbie me prévint que dans le portefeuille se trouvaient plusieurs cartes de crédits.
« C’est super. »
« C’est compris dans le « service », me dit-elle en me souriant. Tu veux commencer par quoi ? »
« Et bien, je vais me procurer le strict minimum pour l’instant. »
« C’est-à-dire ? »
« Une tenue correcte, de quoi m’épiler et me faire une petite beauté. »
« OK. »
Nous entrâmes dans le premier magasin de lingerie que l’on rencontra. Nous n’y passâmes pas beaucoup de temps. Juste le temps de trouver un ensemble en dentelle noire (string, soutien-gorge et porte-jarretelles) ainsi qu’une paire de bas noirs avec couture. Ensuite, nous nous rendîmes aux Galeries Lafayette. J’y trouvais une charmante robe, courte, assortie à la couleur de mes yeux, qui soulignait merveilleusement mes courbes et une paire d’escarpins de la même teinte. Déborah me prévint qu’il me serait difficile de marcher avec ce genre de chaussure. Mais je n’en fis qu’à ma tête.
J’avais les sous-vêtements, une tenue correcte, il ne restait donc plus que les produits de beauté à trouver.
Crème dépilatoire, talc, parfum, vernis à ongles, rouge à lèvres et tout et tout. Voilà, qui était fait.
De retour chez moi, je quittai mes vêtements pour me lancer dans l’entretien de mon nouveau corps.
Déborah m’aida en m’expliquant certaines choses sur les divers produits que j’allai employer.
Je pris une douche bien chaude, me savonnant la moindre partie du corps. Lorsque je passai la main sur le sexe, je fus tentée d’y introduire un doigt. Je me rinçais les mains et j’humectais mon index droit. Je le posai devant l’entrée du vagin et je l’introduisis lentement. Quelle sensation bizarre ! Ce ne devait pas être le bon « moment », car cela faisait un peu mal, peut-être n’étais-je pas assez excitée ?
« Vas-y par étape », me conseilla Debbie.
« Quoi ? »
« Chaque chose en son temps. Pour l’instant, occupes-toi de ton corps. Tu t’occuperas de tes fantasmes plus tard. »
Je me rinçais et sortis de la douche. Debbie m’aida à m’essuyer le dos. Même ma sensibilité avait été modifiée, jamais une serviette de bains ne m’avait semblé aussi douce.
Avant d’appliquer la crème dépilatoire sur ma toison, j’entrepris de dégrossir aux ciseaux. Une fois la chose faite (j’en ai également profité pour faire les jambes), je finis au rasoir.
Ce fut certainement les ongles qui me prirent le plus de temps. Je n’étais pas vraiment douée. Mais avec Debbie à mes côtés, la tâche me parut moins ennuyeuse. Puis vint le maquillage, quelle crise de fou rire ! Enfin, j’y parvins quand même.
J’enfilais mes dessous et m’observai dans le miroir. Une sensation étrange me prit au bas du ventre. Je portai une main sur la dentelle qui recouvrait mon sexe. Mon Dieu que c’était chaud ! Je glissais un doigt sous la dentelle et je me rendis compte que je mouillai. Alors, j’introduisis dans mon vagin une phalange. Que c‘était bon, je ne pouvais m’arrêter là. J’enfonçais le doigt entier et le fis bouger. Oh ! Que c’était bon. Je m’allongeai sur mon lit et retirai mon string. Je caressai mon clitoris. Je ne pus réprimer un gémissement de pur plaisir. Mon sexe était maintenant si humide que je sentais le liquide couler entre mes fesses bien rebondies. Mon index retrouva le chemin de mon sexe et s’y enfonça.
« Ahhh ! Ce que c’est bon. »
Mais ce devait être encore meilleur s’y j’y mettais un deuxième doigt.
« Oh, oui ! »
J’entrepris un lent va-et-vient qui me fit monter les larmes aux yeux.
Debbie était à l’entrée de la chambre et me regardait faire. Elle s’approcha de moi, et s’assit sur le lit.
« Et bien je crois que l’on va bien s’amuser toutes les deux », me dit-elle avant de déposer un baiser sur mon sein gauche.
Une forte décharge électrique éclata dans mon bas ventre et parcourue le réseau de mes nerfs. Je poussai un cri de jouissance si fort que j’en ai eu mal à la gorge. J’étais épuisée. Debbie me caressa le visage durant un long moment. Puis me dit tendrement :
« Tu n’as tout de même pas l’intention de dormir le premier jour ? »
« Humm ? Non, mais c’était si bon… »